Les chevaux de clara.p

 

Le boulonnais :

On le surnomme "le pur sang des lourds".C'est le plus élégant des chevaux
de trait, car ses ancètres ont été croisés avec des purs sang arabes, au
temps de Jules César puis au XVII° siècle!Le boulonnais est grand, racé, il
a l'oeil vif, le corp harmonieux, les épaules puissantes et les muscles
bien dessinés.Originaire du nord de la France, il a longtemps été utilisé
pour les travaux des champs, ainsi que pour transporter des poissons frais
pêchés, de Boulogne sur-Mer à Paris, dans de petites voitures a deux
roues.Cette race à bien faillies disparaitre après la guerre.Aujourd'hui,
on considère que les boulonnais sont sauvés mais ils sont encore peu
nombreux.La plupart du temps, le boulonnais et gris, avec une infinité de
nuances.On croise parfois des chevaux alezans, mais ils sont rares.


Le trait du nord :

Comme le boulonnais, il est issu du nord de la France.Mais à l'inverse de
celui ci, il ne travaillait pas sur les côtes, mais a l'intérieur des
terres, dans les grandes plaines productrices de céréales et de
béteraves.Grand (1,65 m au garrot), lour (900 kg), c'est l'un des chevaux
les plus imprésionnants.Malheuresement, il reste assez peu de trait du
nord, mais tu peux encore en voir sur les petites fermes maraîchères.Un
nouveau débouché se profile pour lui : l'attelage de loisir.


L'ardennais :

On dit que le cheval ardennais descend en droite ligne des chevaux de
Solutré qui peuplaient la vallée de la Saône, 50 000 ans avant J.C.
Aujourd'hui, cette race trouve son berceau dans le nord-est de la France.Ce
n'est pas le plus grand des chevaux de trait : 1,60m au garrot pour la mâle
et 1,58 m pour le femelle, mais il est impréssionnant de puissance.Il est
souvent bai, rouan, aubere ou gris fer, plus rarement alezan ou isabelle.Il
a longtemps aidé a labourer les champs.Aujourd'hui remplacé par le
tracteur, il est plutot destiné, hélas(!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!), a
la boucherie.Heuresement, les chevaux de trait reviennent a la mode et les
éleveurs de chevaux ardennais développent de plus en plus l'attelage et le
débardage de forêt.


Le comtois :

Né et élevé en Franche Comté et dans le Jura, ce cheval fait partie des
traits légers comme le cob.Fort et maniable, il était au moyen âge le
cheval préféré des chevaliers pour les tournois.Puis les armées espagnoles
ont envahi sa région d'origine et les croisement successifs l'on fait
bénéficié d'un apport important de sang oriantal.Au XIX° siècle, le comtois
était en voie de disparition, trop souvent croisé avec les normands, les
boulonnais ou les percherons.A partir de 1925 les éleveurs ont essayés de
préserver la race.Ils ont réussis : aujourd'hui, le comtois est le deuxième
cheval de trait français.Il n'est pas très grand (1,50 m à 1,60 m au
garrot) et moins lourd que ses compagnons (600 à 800 kg).On utilise le
cheval comtois essensiellement pour l'attelage et le débardage.


L'auxois :

Son nom provient d'une région baptisée Alexia, entre la côte d'Or, l'Yonne,
la Saône et la Loire.Il est issu entre des croisement de juments
bourguignonnes et d'étalons ardennais.Au siècle dernier, on réalise de
nouveaux croisements avec des traits du nord, des boulonnais, des
percherons, ce qui lui permet de dépasser son cousin l'ardennais d'environ
8 cm au garrot.Il est également très lourd:
un auxois adulte peut atteindre la tonne sans difficultés.

 

Page d'accueil